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Traité de Londres (1863)

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Le traité de Londres du est une convention internationale signée par les représentants des puissances protectrices de la Grèce (Royaume-Uni, France et Russie) et du Danemark visant à reconnaître l'élection du prince Guillaume de Danemark sur le trône hellénique et la cession à la Grèce des Îles Ioniennes.

Principales clauses du traité[modifier | modifier le code]

Le protocole n°3 du traité reconnaît l'élection du prince Guillaume de Danemark, désormais connu sous le nom de « Georges Ier de Grèce » et présente les conditions de la succession[1].

Les principaux éléments du traité sont les suivants :

  • Les articles 1 et 2 concernent les garanties financières concédées au nouveau souverain. Celui-ci doit recevoir, chaque année, 10 000£ tirées du revenu des îles Ioniennes ainsi que 12 000£ cédées par les puissances protectrices afin de compléter sa liste civile[2].
  • L'article 3 stipule que les héritiers du nouveau roi doivent être élevés dans la religion orthodoxe[2].
  • L'article 4 établit que Georges Ier et ses descendants conservent leurs titres danois mais que la réunion des couronnes grecque et danoise est à tout jamais interdite[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

  • (fr) Édouard Driault et Michel Lhéritier, Histoire diplomatique de la Grèce de 1821 à nos jours. Tomes III, Paris, PUF, 1926. (lire ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Édouard Driault et Michel Lhéritier, op. cit., Tome III, p. 78.
  2. a b et c Édouard Driault et Michel Lhéritier, op. cit., Tome III, p. 79.